Ouah… On ressort de Vegetarian (2009) de Lim Woo-seong décontenancé. Ce drame est difficilement palpable tant sur son atmosphère que son récit qui nous plongent dans les abymes du fantasme et de la folie.
A cause de ses cauchemars, Young-hye cesse de manger de la viande. Cette obsession crée un fossé avec son mari. Après une tentative de suicide, il demande le divorce. Alors qu’elle vit chez sa sœur et son beau-frère artiste, ce dernier développe une fascination pour elle…
Pierre Ricadat (programmateur du FFCF ‘10) disait de Vegetarian et en particulier de Lim Woo-seong qu’il n’était pas fortuit de le comparer au cinéma de Kim Ki-duk. Après avoir vu le film, on ne peut lui donner tort notamment parce que les univers respectifs de ces auteurs pourraient ne former qu’un. Il se dégage de Vegetarian une chose qui fascine tout autant qu’elle dégoûte, où les sentiments sont sans cesse en confrontation. Il y a des points positifs qui font de ce film une œuvre a part entière et à estimer ; la mise en scène de Lim Woo-seong, les interprétations mais aussi l’histoire qui nous est contée. Les partis pris du cinéaste sont aussi une force qui lui permet de développer une ambiance pesante, oppressante et d’une certaine manière quasi-irréelle. Si pour un premier film, on peut dire qu’il a en lui des qualités non négligeables, il n’est pas exempt de quelques défauts. Ainsi l’utilisation de la musique est bien trop redondante, les longueurs viennent miner quelques scènes…
Vegetarian est de ces films sur lequel il est difficile de s’exprimer sans recul. Il est de ces films qui prennent leur sens après une certaine réflexion comme pour mieux les laisser mûrir et davantage les appréhender. Il n’en reste pas moins que Lim Woo-seong est un nom à retenir et à suivre dans le panorama du cinéma sud-coréen.
A cause de ses cauchemars, Young-hye cesse de manger de la viande. Cette obsession crée un fossé avec son mari. Après une tentative de suicide, il demande le divorce. Alors qu’elle vit chez sa sœur et son beau-frère artiste, ce dernier développe une fascination pour elle…
Pierre Ricadat (programmateur du FFCF ‘10) disait de Vegetarian et en particulier de Lim Woo-seong qu’il n’était pas fortuit de le comparer au cinéma de Kim Ki-duk. Après avoir vu le film, on ne peut lui donner tort notamment parce que les univers respectifs de ces auteurs pourraient ne former qu’un. Il se dégage de Vegetarian une chose qui fascine tout autant qu’elle dégoûte, où les sentiments sont sans cesse en confrontation. Il y a des points positifs qui font de ce film une œuvre a part entière et à estimer ; la mise en scène de Lim Woo-seong, les interprétations mais aussi l’histoire qui nous est contée. Les partis pris du cinéaste sont aussi une force qui lui permet de développer une ambiance pesante, oppressante et d’une certaine manière quasi-irréelle. Si pour un premier film, on peut dire qu’il a en lui des qualités non négligeables, il n’est pas exempt de quelques défauts. Ainsi l’utilisation de la musique est bien trop redondante, les longueurs viennent miner quelques scènes…
Vegetarian est de ces films sur lequel il est difficile de s’exprimer sans recul. Il est de ces films qui prennent leur sens après une certaine réflexion comme pour mieux les laisser mûrir et davantage les appréhender. Il n’en reste pas moins que Lim Woo-seong est un nom à retenir et à suivre dans le panorama du cinéma sud-coréen.
I.D.
Rédigé par I.D.
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